Bière : en rachetant Distell, Heineken veut étendre son empreinte africaine
Le brasseur néerlandais Heineken a annoncé être en discussion avec le sud-africain Distell pour racheter la majorité de ses activités. Une acquisition qui devrait nourrir ses ambitions continentales.
Avec le solide portefeuille de Distell – cidres et spiritueux haut de gamme – dans d’autres régions d’Afrique, Heineken pourrait bénéficier d’une bonne distribution sur des marchés où il était peu présent.
Distell, dont le siège est au Cap, est le deuxième plus grand fabricant de cidre au monde, tandis que Heineken est le deuxième plus grand brasseur de bière mondial et occupe la première place en Europe. En outre, Remgro et la Public Investment Corporation – le gestionnaire d’actifs de l’État et le plus grand gestionnaire d’actifs d’Afrique – détiennent respectivement 56 % et 20,3 % des droits de vote dans Distell.
D’après les analystes, ces discussions réaffirment l’engagement de Heineken en Afrique du Sud et sur le reste du continent. Aussi, elles témoignent de la volonté du brasseur néerlandais de renforcer sa position sur le marché et enfin, du souhait de Heineken de développer son offre haut de gamme.
Trouver une croissance ailleurs qu’en Europe et en Amérique du Nord
En effet, grâce à des synergies de portefeuille de produits dans le reste de l’Afrique, où Distell domine – il détient 20 % des parts de marché au Kenya –, Heineken doit encore percer sur certains marchés.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan