Exploration en panne au Niger

Publié le 11 octobre 2005 Lecture : 1 minute.

La recherche pétrolière au Niger est actuellement en suspens, le permis d’exploration délivré il y a quatre ans et demi aux groupes ExxonMobil (États-Unis) et Petronas (Malaisie) arrivant bientôt à expiration. À ce jour, les « réserves prouvées » découvertes dans la zone désertique qui s’étend au nord de N’Guigmi, près de la frontière tchadienne, représentent environ 350 millions de barils. Il faudrait qu’elles soient au moins deux fois plus importantes pour qu’une éventuelle exploitation soit rentable. Ce qui impliquerait un investissement compris entre 3 milliards et 4 milliards de dollars, chiffre incluant le raccordement (900 km) au pipeline Tchad-Cameroun.
Désireux de poursuivre les recherches suspendues il y a près de neuf mois, ExxonMobil et Petronas tentent d’obtenir du gouvernement nigérien une prolongation de leur contrat d’exploration, mais les deux parties ne sont pas encore parvenues à s’entendre sur les modalités de l’opération. Et la China National Petroleum Corporation (CNPC) est aux aguets… En toute occurrence, si le brut nigérien doit être un jour exploité, sa commercialisation ne pourra débuter avant une dizaine d’années. Dans le meilleur des cas.

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