3 questions à Jean Bardet

Président d’Orange Guinée

Publié le 10 septembre 2007 Lecture : 1 minute.

Jeune Afrique : Comment la Guinée s’intègre-t-elle dans la stratégie de votre groupe ?
Jean Bardet : France Télécom a étendu sa présence dans trois pays cette année, en Guinée-Bissau, en Guinée et en Centrafrique, ce qui porte à douze le nombre de pays où nous sommes présents. Les services de téléphonie mobile sont commercialisés sous la marque Orange. Les deux derniers pays à l’avoir lancée en Afrique sont la Guinée équatoriale et la Guinée-Bissau. Ce sera bientôt le cas en Centrafrique et en Guinée. La croissance de l’activité sur le continent reste importante, particulièrement là où le taux d’équipement de la population est encore faible. En Guinée, il est de 8 % alors qu’au Sénégal il est supérieur à 35 %.
Dans quelles circonstances arrivez-vous dans le pays ?
Sonatel, par l’intermédiaire de son partenaire stratégique France Télécom, a racheté en mars la licence mobile détenue par la société Spacetel pour une durée de quinze ans renouvelable. Spacetel comptait environ 5 000 abonnés, à comparer avec 2,5 millions au Sénégal pour Sonatel. Ces performances traduisent le savoir-faire de l’entreprise dans la qualité de service et la couverture du réseau. Les mêmes méthodes seront appliquées en Guinée.
Quand commencez-vous ? Avec quels objectifs ?
Le lancement commercial aura lieu au quatrième trimestre 2007. Ce sera une grande opération, digne d’une filiale d’Orange, qui est une marque de référence pour sa qualité de service et sa volonté d’innovation et de proximité. La direction générale d’Orange Guinée, conduite par son directeur général Alassane Diene, a prévu de couvrir les huit régions et les trente-trois chefs-lieux de préfecture dès la première année. Dans les cinq ans à venir, nous allons investir 130 millions d’euros pour développer le réseau et la clientèle et nous créerons 300 emplois.

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