Libye : Haftar va-t-il à nouveau faire dérailler la transition ?
Représentant l’unité du pays, le nouveau gouvernement libyen peine à préparer les élections de décembre et à obtenir le départ des forces étrangères. Quant au maréchal Haftar, il n’a pas dit son dernier mot…
L’espoir soulevé en février par l’arrivée du nouveau Gouvernement d’union nationale (GNU) intérimaire est vite retombé en Libye. La perspective des élections présidentielle et législatives prévues en décembre s’éloigne peu à peu. Le GNU symbolisant la réunification du pays est confronté aux divisions toujours présentes entre les différents acteurs régionaux. Le Premier ministre misrati Abdulhamid al-Dabaiba semble avoir peu de marge de manœuvre.
Mais pour l’ex-ministre de l’Économie de Tripoli et actuel conseiller au ministère des Affaires étrangère, Ali Al-Isawi, il faut tempérer le constat d’échec du gouvernement. « Il n’a rien fait d’important jusqu’à présent car nous n’en attendons pas trop, affirme-t-il. Il est toujours en train de restructurer les ministères, les agences gouvernementales, etc. Il semble que le seul objectif pour cette période sera de gérer le problème de l’électricité et la pandémie de Covid-19. »
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