Ils ciblent les grands groupes
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Quelles seront les cibles préférées de ces nouveaux investisseurs internationaux en Afrique ? Mines, pétrole, infrastructures, télécoms et finance seront les secteurs privilégiés, pour deux raisons : ils nécessitent des investissements assez lourds et génèrent rapidement beaucoup de cash. À coup sûr, les grands pays profiteront plus que d’autres des nouveaux capitaux. Parmi eux, outre l’Afrique du Sud, déjà bien lotie, l’Égypte ou le Nigeria. Mais les entreprises régionales seront également de bonnes cibles du fait de leur taille, mais aussi des besoins qu’elles ont pour se développer. Renaissance est ainsi devenu le premier actionnaire d’Ecobank, avec 25 % du capital. Les opérations liées à la téléphonie mobile, notamment le déploiement des réseaux, devraient aussi intéresser des investisseurs qui apporteraient aux opérateurs un complément financier bienvenu. Enfin, les très gros projets d’infrastructures liés soit à la mise en uvre du Nepad, soit à des projets de ressources naturelles, notamment dans le secteur minier, devraient très largement bénéficier de l’arrivée de ces très gros fonds de capital-investissement.
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