Besoin d’eau et de lumière
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Face à la pression démographique que subit Conakry, l’approvisionnement en eau y devient de plus en plus difficile. Depuis cinq ans, les robinets de certains quartiers de banlieue se sont asséchés, faute d’investissements. Côté électricité, outre la dégradation avancée des équipements, la fraude et les branchements clandestins engendrent une perte de 59 % de l’énergie produite. Pour éviter que les systèmes d’approvisionnement ne s’effondrent davantage, le gouvernement a soumis aux bailleurs de fonds un programme d’urgence pour relancer la production. Quelque 13 millions d’euros sont nécessaires pour maintenir une desserte minimum en électricité. Le ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique estime, quant à lui, que les besoins d’investissement du secteur de l’eau sont de 20 millions d’euros.
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