Éthiopie : jusqu’où ira l’escalade diplomatique entre Abiy Ahmed et Antony Blinken ?

Salué par la communauté internationale au début de son mandat, Abiy Ahmed est, depuis le début du conflit dans le Tigré, soumis à une forte pression diplomatique. Les États-Unis ont été les premiers à lui imposer des sanctions. Mais seront-ils suivis ?

Les États-Unis ont été les premiers à imposer des sanctions à l’Éthiopie. © Montage JA : ALEX BRANDON/AFP; Mistrulli/Fotogramma/ROPI-REA

Les États-Unis ont été les premiers à imposer des sanctions à l’Éthiopie. © Montage JA : ALEX BRANDON/AFP; Mistrulli/Fotogramma/ROPI-REA

ROMAIN-GRAS_2024

Publié le 26 juin 2021 Lecture : 4 minutes.

Antony Blinken fera-t-il plier Abiy Ahmed ? Après sept mois de conflit dans le Tigré, le chef de la diplomatie américaine s’est résolu à s’engager dans un bras de fer avec le Premier ministre éthiopien en annonçant, le 23 mai, la mise en place de restrictions de visas à l’encontre de plusieurs officiels. S’il a pris soin de préciser que ces sanctions visaient « tous les acteurs impliqués », aussi bien « des responsables gouvernementaux éthiopiens et érythréens […] que des membres des forces de sécurité ou d’autres personnes », il ne fait pas de doute que la cible la plus inattendue est l’administration d’Abiy. Pour se justifier, le diplomate américain a accusé les parties visées de n’avoir pris « aucune mesure significative » pour mettre fin aux hostilités dans le Tigré, où la situation – encore floue du fait de l’accès restreint aux journalistes et aux humanitaires – inquiète de plus en plus.

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