Automobile : CFAO et ALD Automotive contraints d’innover sur les marchés africains

Du fait de la pandémie et de l’évolution des usages, les entreprises ont revu à la baisse leurs achats de véhicules mais plébiscitent de nouveaux services.

En Afrique de l’Ouest, les entreprises achètent près de 75% des véhicules neufs et ont drastiquement réduit leurs acquisitions en 2020. Ici, CFAO Motors à Dakar. © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique

En Afrique de l’Ouest, les entreprises achètent près de 75% des véhicules neufs et ont drastiquement réduit leurs acquisitions en 2020. Ici, CFAO Motors à Dakar. © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique

Publié le 22 juillet 2021 Lecture : 6 minutes.

Dérapage incontrôlé. Parmi les secteurs les plus touchés par les effets de la pandémie de Covid-19 sur le continent, la distribution automobile figure en bonne place.

Hors Afrique du Sud, Égypte et Maroc, le marché africain aura plongé de quelque 48 % en 2020, avec seulement 124 989 nouvelles immatriculations, selon l’Organisation internationale des constructeurs automobiles (OICA).

Avec des entreprises fortement contraintes par les restrictions sanitaires, le marché business to business a sombré. À cela s’ajoutent des gouvernements devenus impécunieux qui ont retardé le renouvellement des flottes de leurs administrations. En témoignent les décisions des pouvoirs publics au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Ghana ou au Gabon.

La location en plein boom

Si, à la fin de mai, dans de nombreux pays, la relance était de mise (+ 40 % en Afrique du Sud, + 12 % au Maroc…), les distributeurs accusent encore le coup.

« En Afrique de l’Ouest, le segment des véhicules vendus aux entreprises a été fortement impacté par ce fort recul du marché l’an dernier et jusqu’au début de 2021, car il concentre traditionnellement environ les trois-quarts des ventes de véhicules neufs », commente Marc Hirschfeld, directeur général de CFAO Motors, qui distribue Toyota – une des marques stars sur le continent –, mais aussi Suzuki, Mitsubishi ou Peugeot dans une vingtaine de pays.

Nous connaissions avant la crise une croissance de 7% à 8% sur le LLD. Nous mettons tout en œuvre pour retrouver ce niveau

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