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Les chefs d’entreprise et de gouvernement des deux pays se sont réunis le 28 juin à Rabat pour consolider des relations déjà privilégiées.
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Comment accélérer l’implantation des entreprises françaises, en particulier les PME, au Maroc ? L’offre chérifienne est-elle compétitive ? Peut-on la rendre plus attractive ? Le Groupe d’impulsion économique France-Maroc (GIEFM) créé à l’initiative de Dominique de Villepin et de Driss Jettou planche sur ces questions depuis dix mois. Réunis autour du Premier ministre marocain et des membres de son gouvernement à Rabat le 28 juin, les deux présidents du GIEFM, Mustapha Bakkoury, le directeur général du groupe Caisse de dépôt et de gestion (CDG), et Jean-René Fourtou, le président du conseil ?de surveillance de Vivendi (actionnaire majoritaire de Maroc Telecom), ont présenté les avantages comparatifs du Maroc à une cinquantaine d’investisseurs des deux pays.
Et relevé les premiers succès : « Avant la réunion du GIEFM, à Paris en janvier 2006, nous n’avions pas prévu d’investir au Maroc, ni de nous intéresser au Plan Azur, qui est un vrai projet touristique – un véritable business plan. Peu de pays en ont un », a déclaré Gérard Brémond, président-directeur général de Pierre & Vacances. Schneider Electric, Safran, Cap Gemini nombre d’entreprises françaises ont déclaré leur intention de s’implanter dans le royaume ou d’y accroître leurs activités. La réunion a également été l’occasion d’obtenir « des clarifications sur le système fiscal », des précisions sur le « message industriel Maroc » ou la disponibilité des locaux prêts à accueillir les machines, et de demander un renforcement de la formation.
« Lié à l’Europe par un partenariat, aux États-Unis, à la Turquie et aux pays de la Méditerranée par des accords de libre-échange, le Maroc pourrait aussi servir de plate-forme industrielle pour exporter vers ces pays, a rappelé Driss Jettou. La France a vocation à demeurer notre premier partenaire économique, commercial et financier » avec un chiffre d’affaires estimé à 10 milliards d’euros. Premier marché émetteur de touristes, la France est aussi le premier investisseur du royaume avec 1 200 entreprises (dont 38 cotées au CAC 40, l’indice de la Bourse de Paris) qui y sont implantées, réalisant un chiffre d’affaires de plus de 6 milliards d’euros et employant environ 65 000 personnes.
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