Covid-19 : les étudiants africains en France ne s’en sortent pas si mal
Fermeture des frontières, cours à distance… Malgré la crise, le recul des visas d’études accordés aux Africains par Paris est moins important que prévu.
Rapatriements, restrictions sanitaires suivies de la fermeture des frontières… La pandémie a durement impacté la mobilité internationale des étudiants.
« Le nombre de visas délivrés était de 50 000 au 7 octobre 2020, soit une baisse de près de 30 % par rapport à l’année dernière », a déclaré Frédérique Vidal, ministre française de l’Enseignement supérieur, dans une interview pour la presse française en octobre 2020.
Pourtant, l’Afrique est le continent qui s’en sort le mieux. Certes, en 2020, la France a délivré 9 % de visas d’études en moins qu’en 2019 à des ressortissants d’Afrique subsaharienne – soit 16 675 sésames délivrés. Mais pour les candidats originaires d’Asie, d’Océanie ou d’Amérique, le recul est de 60%, indique Campus France dans son rapport Chiffres clés de la mobilité étudiante dans le monde, publié en mars 2021.
Candidatures en augmentation
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- « Neuf des vingt pays qui présentent les taux de croissance les plus forts au mond...
- Doublé par la junte au Mali, Maroc Telecom restera-t-il dans le pays ?
- Chez Itoc au Sénégal, les enfants de Baba Diao revisitent la gouvernance du groupe
- Carburant en Afrique : pourquoi les exportateurs mondiaux jouent des coudes pour a...
- Sénégal : à quoi doit servir la nouvelle banque de la diaspora ?