Covid-19 : les étudiants africains en France ne s’en sortent pas si mal
Fermeture des frontières, cours à distance… Malgré la crise, le recul des visas d’études accordés aux Africains par Paris est moins important que prévu.
![Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar © Joe Penney/REUTERS](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/06/21/jad20210621-eco-universite-dakar.jpg)
Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar © Joe Penney/REUTERS
Rapatriements, restrictions sanitaires suivies de la fermeture des frontières… La pandémie a durement impacté la mobilité internationale des étudiants.
« Le nombre de visas délivrés était de 50 000 au 7 octobre 2020, soit une baisse de près de 30 % par rapport à l’année dernière », a déclaré Frédérique Vidal, ministre française de l’Enseignement supérieur, dans une interview pour la presse française en octobre 2020.
Pourtant, l’Afrique est le continent qui s’en sort le mieux. Certes, en 2020, la France a délivré 9 % de visas d’études en moins qu’en 2019 à des ressortissants d’Afrique subsaharienne – soit 16 675 sésames délivrés. Mais pour les candidats originaires d’Asie, d’Océanie ou d’Amérique, le recul est de 60%, indique Campus France dans son rapport Chiffres clés de la mobilité étudiante dans le monde, publié en mars 2021.
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