Cryptomonnaie : l’afro deviendra-t-il le « bitcoin africain » ?

Trois ans après sa création, en 2018, l’afro, cryptomonnaie gérée par la fondation éponyme, n’a pas encore rempli sa vocation panafricaine.

afro crypto-monnaie

afro crypto-monnaie

Publié le 22 juin 2021 Lecture : 5 minutes.

Lors de la fondation de l’afro, en 2018, la trentaine de membres de la fondation éponyme n’ambitionnait rien de moins que de devenir la première cryptomonnaie africaine.

Depuis Paris ou Genève, siège de l’organisation, ces artistes (Mansour Ciss Kanakassy), experts (Karim Zine-Eddine, Thameur Hemdane) ou encore avocats (Fabien Lawson, Fortuné Ahoulouma) voulaient une cryptomonnaie qui permette une réduction des coûts des transactions à travers le continent.

Trois ans plus tard, les comptes ne sont pas très bons. Parmi les 54 pays du continent, un seul, la Côte d’Ivoire, a effectivement signé un accord avec l’organisation non gouvernementale. Et encore ce dernier n’officialise-t-il pas vraiment une utilisation de l’afro en tant que monnaie virtuelle : son système de blockchain permet de sécuriser l’envoi de lettres recommandées.

Réduction des coûts de transferts

Mais David Nataf n’en démord pas. « L’afro veut devenir le bitcoin de l’Afrique ! », continue à marteler ce spécialiste du droit informatique et de la cryptologie, depuis son bureau installé au sein de la Fondation.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Cryptomonnaies : Kristalina Georgieva enfonce le clou

Akon, le Black Panther de la crypto-monnaie

Le « Watercoin », une cryptomonnaie pour sécuriser l’accès à l’eau en Afrique

Contenus partenaires