L’or blanc ne suffit pas

Publié le 10 juillet 2006 Lecture : 1 minute.

Le commerce extérieur du Burkina Faso reste structurellement déficitaire. En 2005, les importations, d’un montant de 500 milliards de F CFA (762 millions d’euros), ont été près de deux fois plus importantes que les exportations, évaluées à 263,2 milliards de F CFA (400 millions d’euros), malgré la bonne tenue de sa filière coton, la première d’Afrique de l’Ouest. L’or blanc a représenté plus des trois quarts des ventes à l’étranger, loin devant les bovins, les graines et semences, et les fruits. La dégradation du prix de la fibre sur les marchés mondiaux plombe toutefois l’économie du pays, déjà pénalisé par son enclavement. Côté importations, les biens intermédiaires (produits pharmaceutiques et sidérurgiques, engrais) constituent le premier poste de dépenses, devant l’énergie, en pleine explosion (41,1 % par rapport à 2004) et les produits agroalimentaires. L’Asie demeure le principal débouché du Burkina – elle lui achète plus de 95 % de sa production cotonnière -, et la Côte d’Ivoire, son principal fournisseur depuis deux ans, grâce à ses livraisons de produits pétroliers et de tabac.

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