Le marché mondial en 2005

Publié le 10 juillet 2006 Lecture : 1 minute.

Le gaz naturel représente actuellement la troisième source d’énergie : 24 % de la consommation mondiale, derrière le pétrole brut (36 %) et le charbon (28 %), et devant le nucléaire (6 %) et l’hydroélectricité (6 %). Mais, comme la croissance de la demande est plus forte pour le gaz naturel que pour le pétrole (+ 3 % contre + 1 %), la part de cette énergie propre ira grandissante. Les réserves prouvées s’élevaient à 180 000 milliards de m3 à la fin de l’année 2005 (l’équivalent de 1 132 milliards de barils de pétrole), selon le rapport 2006 de la compagnie British Petroleum*. Au rythme actuel de la consommation, cela représente une durée de vie de 65 ans, contre 41 ans pour les réserves pétrolières.
Le gaz naturel est difficile à stocker : 150 milliards de m3 partent chaque année en fumée (il s’agit du gaz qui sort avec le pétrole et qui est brûlé faute de capacité de récupération ou de transport). Son transport se fait soit par gazoduc (74 % des exportations), soit par méthanier sous forme liquéfiée (26 %). Il est en plus grande partie consommé sur place (74 % de la production mondiale, contre 53 % pour le pétrole). Mis à part ces inconvénients, le gaz présente plusieurs avantages : il est mieux réparti dans le monde (l’Opep ne contrôle que le tiers des réserves, contre les deux tiers pour le pétrole), et il est beaucoup moins polluant.
Le « top 20 » des producteurs de gaz – différent de celui du pétrole (voir J.A. n° 2373) – assure 89 % du total mondial. Les États-Unis et la Russie dominent largement le marché. L’Opep avec l’Algérie en tête – n’assure que 22 % des approvisionnements, alors qu’elle est prépondérante dans le pétrole (+ 60 %).

* BP Statistical Review of World Energy 2006, 48 pages.

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