Djibouti mise tout sur Doraleh

Publié le 10 juillet 2006 Lecture : 1 minute.

Hormis la construction d’un second port à Mombasa qui portera la capacité du Kenya à 1,2 million d’EVP d’ici à 2008, l’avenir portuaire de la côte orientale africaine se joue à Djibouti avec le nouveau port de Doraleh. Alors qu’il culmine à 170 000 EVP par an pour un trafic de 5,4 millions de tonnes en 2005, le port de Djibouti, dont la gestion a été cédée pour 25 ans à Dubaï en 2000, possède des avantages comparatifs certains face à Port-Soudan, Berbera (Somalie), Massawa ou Assab (Érythrée). D’où l’importance du chantier de Doraleh réalisé en partenariat avec Dubai Ports World (voir J.A. n° 2372). Situé à l’est de la capitale, ce chantier a doté Djibouti d’un terminal pétrolier d’une capacité de stockage de 340 000 m3. Les travaux du terminal ont débuté en juin pour un coût de 300 millions de dollars. Des tirants d’eau de 18 à 20 mètres sont prévus ainsi qu’une zone de stockage de 1,7 million d’EVP, ce qui permettra l’émergence d’un véritable port d’éclatement qui pourra notamment mieux alimenter le marché éthiopien.

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