WH Smith dans la tourmente

Publié le 11 mai 2004 Lecture : 1 minute.

La crise de WH Smith n’en finit pas de susciter rumeurs, convoitises et rebondissements depuis que sa directrice générale Kate Swann a admis que la grande chaîne britannique de librairies enregistrait des « résultats inacceptables ». Après avoir connu une perte de 109 millions d’euros en six mois, WH Smith serait à la recherche d’un repreneur. Suite à
une première offre de rachat de 940 millions de livres (1,42 milliard d’euros) par le fonds d’investissement Permira, qui a fait bondir de 40 % le cours de l’action de la
chaîne, le Guardian a annoncé que le groupe Lagardère serait prêt à offrir 230 millions de livres (environ 350 millions d’euros) pour l’acquisition d’Hodder Headline, la filiale
d’édition très convoitée de WH Smith. D’autres noms ont été avancés au sujet de Hodder Headline, notamment ceux de l’américain Random House, filiale du géant allemand Bertelsmann, et Harper Collins (le groupe News Corp, de Rupert Murdoch).
Le fondateur de WH Smith, Tim Waterstone, a lui-même lancé un défi à Permira en proposant 1 milliard de livres pour racheter l’ensemble de la chaîne, à condition de trouver des partenaires. WH Smith intéresserait aussi les fonds américains Blackstone, Cinven et CVC
Capital Partners.
En attendant l’issue de cette foire d’empoigne, la chaîne britannique vient d’annoncer avoir vendu ses librairies australiennes, néo-zélandaises et hongkongaises à Pacfic
Equity Partners, un fonds d’investissement filiale de la compagnie d’assurances anglaise Prudential. L’ensemble aurait rapporté 70 millions d’euros à WH Smith, alors que l’achat de la seule branche australienne lui avait coûté 69 millions d’euros en 2001.

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