Tunisie : d’anciens cadres du PDL contestent l’autoritarisme d’Abir Moussi

Plusieurs dirigeants du Parti destourien libre (PDL) écartés par sa présidente, Abir Moussi, demandent à être réhabilités. La présidente de la formation, héritière de l’ancien régime, leur a répondu par voie d’huissier.

Abir Moussi à son bureau, dans le quartier de Montplaisir, à Tunis. © Ons Abid pour JA

Abir Moussi à son bureau, dans le quartier de Montplaisir, à Tunis. © Ons Abid pour JA

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Publié le 28 juin 2021 Lecture : 4 minutes.

Le 15 juin dernier, d’ex-cadres du Parti destourien libre (PDL) sont montés au créneau contre la présidente, Abir Moussi, accusée de concentrer les pouvoirs. En conférence de presse, quatre anciens dirigeants, écartés ces dernières années de la formation, ont lancé un double message.

Critiquant son monopole sur les décisions du parti, ils prônent une réconciliation, en vue du prochain congrès censé se tenir le 12 août et dont les réunions préparatoires régionales ont débuté.

« Nous demandons à participer à un congrès équitable qui donne l’opportunité à tous les membres et personnalités de se présenter. Si nous devons quitter le bureau politique ce sera dans ce cadre », précise l’un des frondeurs, Lotfi Mahfoudhi. Mais cette participation leur aurait été refusée.

Bien s’informer, mieux décider

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