Vos lettres et emais sélectionnés

Publié le 11 mai 2004 Lecture : 3 minutes.

La France doit assumer ses responsabilités
Bravo pour votre article sur Paul Kagamé (J.A.I. n° 2253). Je prie ceux qui pensent que le président rwandais est pris à son piège de s’intéresser aux articles des journaux Le Monde et Le Monde diplomatique publiés durant les premiers jours du génocide de 1994 au Rwanda. Je suis surpris par l’attitude de la France. Pourquoi ne pas reconnaître sa responsabilité dans ce drame quand toutes les preuves sont contre elle ?

Manque de suivi à J.A.I.
Fidèle lecteur de J.A./l’intelligent, j’accorde un grand intérêt à la rubrique « Ce que je crois » de Béchir Ben Yahmed. C’est mon « entrée » dans le journal, et j’y trouve les idées-force d’une réflexion africaine. Or les questions que soulève B.B.Y. sont peu traitées dans les autres dossiers et articles du journal. Il s’agit pourtant de sujets souvent intemporels qui pourraient faire l’objet d’un papier approfondi même quelques semaines plus tard. Dans ses premiers éditoriaux de 2003, B.B.Y. évoquait notamment le fonctionnement de la justice en Afrique. Mais peu d’articles ont été écrits sur le sujet au cours de l’année passée…

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Prière aux Palestiniens
Je vous remercie d’avoir publié l’article de Gideon Levy tiré du journal israélien Ha’aretz (J.A.I n° 2258). L’attitude des refuzniks et des hommes politiques auteurs du plan de paix de Genève permet de ne pas désespérer totalement des Israéliens. Mais quel pays sera assez courageux pour demander à l’Assemblée des Nations unies (sans aucune chance de succès bien sûr, mais qu’importe) de voter l’inscription du gouvernement Sharon et de son exécutant Tsahal sur la liste des organisations terroristes ?
Je souhaiterais aussi adresser une prière aux Palestiniens : Votre cause est juste, vos moyens ne le sont pas tous. Lorsque vous envoyez un kamikaze, vous faites le jeu de Sharon qui profite de l’occasion pour justifier les attentats quotidiens de Tsahal et vous injuriez Dieu. Aucun Dieu, quel qu’il soit, ne peut récompenser une de ses créatures pour en avoir volontairement détruit d’autres. Pas plus qu’il ne peut promettre à un peuple une terre au détriment d’un autre peuple. Serait-il injuste ou capricieux, alors il ne serait pas Dieu. Épargnez la vie d’innocents et proclamez sur toutes les ondes que vous renoncez aux attentats « aveugles ». Alors tout l’honneur vous reviendra aux yeux du monde et aux yeux de Dieu, puisque vous y croyez. Je vous souhaite de trouver bientôt la Paix, la Liberté, la Prospérité et l’Honneur.

« Vous avez oublié l’UEMOA »
Dans votre n° 2253, l’article intitulé « D’un partenariat à l’autre » présente les trois types d’accords commerciaux que les États-Unis ont mis en place, à savoir les Accords de libre-échange (ALE), les Tifa (Accord relatif au développement des relations de commerce et d’investissement ) et l’Agoa (African Growth Opportunity Act). L’article cite notamment sept pays ayant signé un Tifa avec les États-Unis, mais omet de mentionner l’accord du même type signé avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Le 24 avril 2002 à Washington, l’UEMOA a signé, avec le gouvernement américain, un Tifa, valable pour ses huit États membres, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Conformément au traité de l’UEMOA, les États membres ne peuvent plus signer directement des accords commerciaux avec des pays tiers. Seule la Commission est habilitée à le faire en leur nom à tous. Le texte de l’accord entre l’UEMOA et les États-Unis peut être téléchargé sur le site Internet : www.uemoa.int
Ouagadougou,
Réponse : L’article en question est axé sur les accords les plus complets – les FTA (Free Trade Agreement) – et accessoirement sur les accords de second ordre. Pour ces derniers, je ne pouvais pas être exhaustif et je me suis limité aux accords pays à pays, excluant les accords régionaux. S.Gh.

Ce que Boutef a fait de l’Algérie
Vous avez titré la couverture du J.A.I. n° 2258 « Bouteflika va-t-il (enfin) changer l’Algérie ? »
Celui ou celle qui a choisi ce titre n’a apparemment aucune idée de l’état dans lequel était ce pays avant l’arrivée de Bouteflika et des progrès qui ont été accomplis depuis.

Côte d’Ivoire : la paix à tout prix
La communauté internationale, à travers les forces de Nations unies, doit imposer la paix et la démocratie en Côte d’Ivoire, s’il le faut par la force. Il faut des élections libres et transparentes en 2005. Ce qui s’est passé au Rwanda ne doit pas se répéter.

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