Solenza, ou les nouvelles opérations africaines de Dacia
La Dacia Solenza est désormais disponible en algérie en versions essence (1,4 litre, 75 chevaux) et diesel. Une offre qui se caractérise par des prix compétitifs, dans la lignée Dacia. Sauf que, désormais, la marque bon marché se veut aussi synonyme de qualité. Telle est la volonté de Renault, propriétaire de la marque roumaine, qui répète à l’envi que la conception s’est faite sous son contrôle, que les mécaniques viennent de chez elle, que l’outil industriel répond à ses normes. D’ailleurs, au moins pour commencer, la voiture est vendue par le réseau Renault.
Pour autant, la Solenza affiche un caractère propre. Sa ligne, simple, ne manque pas d’originalité. A noter que le capot du coffre ne fait qu’un avec la lunette arrière, l’ensemble s’ouvrant comme un hayon. Pratique.
L’intérieur se veut fonctionnel, avec une planche de bord qui rappelle celles de la Clio et de la Kangoo. Avec des cadrans bleus, la couleur de Dacia.
Le comportement routier de la voiture est bon. Nous avons pu rouler avec la version diesel. Malgré son poids, la voiture se montre assez vive, notamment grâce à sa boîte de vitesses, aux cinq rapports bien étagés. La tenue de route est à la hauteur, et le freinage a du mordant. Agréable sur route, la Solenza l’est un peu moins en ville, la direction n’étant pas assistée. On déplorera l’absence d’ppuis-tête de série aux places arrière : une économie qui va à l’encontre de la sécurité est toujours regrettable.
D’ici à quelques semaines, la Solenza sera lancée au Maroc, d’abord comme « petit taxi ». Par la suite, elle devrait être proposée à l’ensemble des marchés africains.
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