RDC : et si l’État réduisait son train de vie ?
Des millions de dollars sont engloutis chaque mois pour permettre à l’État de fonctionner et de payer ministres, gouverneurs, députés, sénateurs et leurs très nombreux collaborateurs. Pour le Trésor public, la facture est salée. Certains politiques et des membres de la société civile aimeraient mettre les institutions au régime sec.
Les institutions coûtent-elles trop cher ? S’il est un pays où la question mérite d’être posée, c’est bien la RDC, tant l’appareil d’État paraît budgétivore. Et pour cause : le gouvernement compte 57 ministres, qui disposent chacun de leur cabinet, 500 députés, qui ont eux aussi des assistants et des conseillers et 109 sénateurs, qui sont également secondés. Mais la RDC, c’est aussi 26 provinces, et donc autant de gouverneurs et de vice-gouverneurs, 780 députés provinciaux et 208 ministres provinciaux… Chaque mois, l’État engloutit donc plusieurs millions de dollars pour assurer son propre fonctionnement.
En moyenne, plus de 600 personnes travaillent à la seule primature. C’est vrai depuis que Sama Lukonde Kyenge est en poste, mais ça l’était aussi du temps de ses prédécesseurs. Une enveloppe de 10 millions de dollars est nécessaire chaque année pour payer les seuls agents affectés à la primature, sans compter les indemnités d’entrée en fonction (autrement dit les frais d’installation alloués aux équipes), soit au bas mot 5 millions de dollars par an.
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