African Lion 21 : le Maroc et les États-Unis se coordonnent face aux menaces régionales

En arrière-plan du plus important exercice militaire d’Afrique, les déséquilibres sécuritaires et politiques ne cessent de croître sur le continent.

Une Partie du Haut-commandement vient d’atterrir à la base de Grier Labouhi. En tête de cortège, le Général marocain El Farouk, haut commandant de la zone sud, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’African Lion. © Stéphane Kenech et Ines Daif pour JA

Une Partie du Haut-commandement vient d’atterrir à la base de Grier Labouhi. En tête de cortège, le Général marocain El Farouk, haut commandant de la zone sud, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’African Lion. © Stéphane Kenech et Ines Daif pour JA

Publié le 29 juin 2021 Lecture : 8 minutes.

À Grier Labouhi, une base marocaine proche du mur de défense, des canons High Mobility Artillery Rocket System (HIMARS) américains ont résonné pour la première fois. Un signal fort, lancé lors de la 17e édition de l’African Lion dans le désert, en bordure du Sahara et à une centaine de kilomètres de Tindouf, en Algérie.

Il y a une menace. Une menace qui pèse sur toute la planète

À travers des jumelles kaki sous une tente assortie, le colonel américain Rayan Dillon observe les étincelles dans le ciel opaque : « Les HIMARS sont un système de roquettes d’artillerie à haute mobilité, qui lancent de longs tirs de précision pour supprimer l’ennemi à une grande distance », commente-t-il pour Jeune Afrique.

L’ancien porte-parole de la coalition internationale en Irak et en Syrie est un habitué des zones de conflit. L’artillerie de défense antiaérienne d’une portée de 35 km, a été acheminée d’Allemagne, depuis le centre du commandement américain.

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