Ces géants qui montent

Publié le 11 mai 2004 Lecture : 1 minute.

Parmi les 200 grandes entreprises sud-africaines qui s’appliquent à conquérir des parts de marché sur le continent, et au-delà du traditionnel secteur minier, voici quatre mastodontes de la Bourse des valeurs de Johannesburg qui ont effectué une percée encore plus nette que les autres.
MTN : poids lourd de la téléphonie mobile, l’opérateur gagne du terrain par rapport à son rival Vodacom. Grâce à un chiffre d’affaires de 19,4 milliards de rands (2,8 milliards de dollars), il s’est progressivement implanté dans cinq autres pays africains : Cameroun, Ouganda, Swaziland, Rwanda et, surtout, Nigeria. Si le groupe réalise aujourd’hui un tiers de son chiffre d’affaires sur le continent hors Afrique du Sud, il y génère 46 % de ses profits avant impôts.
SABMiller : numéro trois mondial de la bière, il est leader en Afrique de l’Est et vient de prendre pied coup sur coup au Maroc et en Algérie. Il réalise un chiffre d’affaires global de près de 6 milliards de dollars, dont plus de 1,1 milliard en Afrique.
Standard Bank : elle est de loin la banque la plus agressive grâce à des actifs de près de 50 milliards de dollars ! L’an dernier, elle a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 2,2 milliards de dollars, dont un quart hors de ses bases ; sur la période 2000-2002, la banque a quasiment doublé son chiffre d’affaires en Afrique.
Sasol : ce groupe spécialisé dans le pétrole et le gaz est l’un des ténors continentaux avec 7,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires, et près de 1,8 milliard de dollars de résultat net. Une aisance financière qui le conduit à s’intéresser de plus en plus à l’Afrique (3 % de son chiffre d’affaires) afin de contrebalancer sa présence en Europe et en Amérique du Nord où il réalise 45 % de son chiffre d’affaires.

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