Recrutements en augmentation

Publié le 10 avril 2006 Lecture : 2 minutes.

Michael Page International fait irruption dans le monde du recrutement de cadres et de dirigeants pour l’Afrique. Un événement si l’on rappelle que le groupe, présent dans dix-huit pays et sur quatre continents, est l’un des leaders mondiaux du secteur. Sa branche Michael Page Africa & Maghreb est pour l’instant une petite équipe basée à Paris et composée de cinq consultants spécialisés sur les besoins de recrutement du continent. À leur tête, Paul Mercier, qui fait partie du groupe depuis près de vingt ans. « L’idée est née l’été dernier dans le cadre de notre stratégie de développement international. J’y travaille à plein temps depuis le mois de novembre, et l’équipe est constituée depuis deux mois seulement ».
Il s’empresse de préciser qu’il s’agit moins de la création d’une activité que de développement et de centralisation d’activités déjà existantes : « Nous avons toujours recruté pour l’Afrique. Nous bénéficions pour cela de nos nombreux réseaux en Grande-Bretagne et en France, les deux premières influences sur le marché de l’emploi africain, ainsi qu’au Portugal et au Brésil pour les pays lusophones du continent. À la faveur du développement de certains secteurs comme celui des télécommunications, nos activités ont largement augmenté ces dernières années. Nous nous devions de développer une compétence spécifique pour centraliser ce que nous gérions jusqu’alors de manière disparate. »
À l’heure actuelle, 20 % des entreprises faisant appel au cabinet sont africaines. Quant aux candidats, Paul Mercier les situe dans plusieurs catégories. La première, encore prédominante, est celle des « expatriés ». Qu’ils soient occidentaux ou africains, leur centre d’intérêt économique est dans un pays du Nord. Leur niveau de rémunération en Afrique se réfère généralement à celui qui est pratiqué dans le pays d’origine. Il y a également ceux que Paul Mercier appelle « les impatriés ». Ils sont recrutés par une société africaine dans le cadre d’un contrat local. L’employeur doit néanmoins leur assurer le maintien de certains privilèges « d’expats », comme la cotisation à l’organisme de protection sociale du pays d’origine. Il y a ensuite « les nationaux », c’est-à-dire les cadres ou dirigeants recrutés par le biais de Michael Page pour un poste dans leur propre pays. Et pour finir il y a les « expatriés régionaux », candidats africains mutés par leur entreprise dans un autre pays africain.

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