Maroc : le plan espagnol pour en finir avec la crise à Ceuta et Melilla

Quelques semaines après la crise migratoire à Ceuta, le gouvernement madrilène s’apprête à enclencher un plan stratégique pour lutter contre l’asphyxie économique de ses deux présides.

Un poste frontière entre l’Espagne et le Maroc dans l’enclave nord-africaine espagnole de Ceuta, en Espagne, le 13 mars 2020. © REDUAN/EPA/MAXPPP

Un poste frontière entre l’Espagne et le Maroc dans l’enclave nord-africaine espagnole de Ceuta, en Espagne, le 13 mars 2020. © REDUAN/EPA/MAXPPP

Publié le 2 juillet 2021 Lecture : 5 minutes.

Un mois et demi après la « crise migratoire » et diplomatique entre Rabat et Madrid, les autorités marocaines ont renforcé la sécurité de leur frontière avec la ville de Ceuta. Au cours des derniers jours, la gendarmerie royale a installé de nouveaux barbelés au niveau de sa zone côtière avec la plage de Tarajal, par laquelle près de 12 000 migrants sont passés de façon illégale les 17 et 18 mai dernier.

Ceuta et Melilla ont des spécificités que nous sommes en train de réviser

De son côté, le ministère espagnol de l’Intérieur compte également renforcer la sécurité de son poste-frontière afin de prévenir de nouvelles arrivées massives, notamment « à bord de véhicules à moteur ».

Mais, ce n’est pas la seule réponse concrète de l’Espagne, dont le gouvernement est pourtant peu loquace sur le sujet de fond, à savoir le « dossier Brahim El Ghali ». Le 15 juin, lors d’une interview accordée à la station de radio diffusion Cadena SER, la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, avait notamment expliqué qu’elle avait cherché « à être discrète en ce qui concerne le Maroc ».

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