Burundi : les ambitions « désenclavées » du port de Bujumbura
L’unique voie d’accès lagunaire du pays a battu son record de trafic en 2020. Un chantier de modernisation vient de démarrer. Objectif : passer le cap des 500 000 tonnes traitées par an.
Burundi : Évariste Ndayishimiye, le pari de l’ouverture
Un an après l’accession d’Évariste Ndayishimiye à la tête du pays, le Burundi commence à changer et tente de revenir sur le devant de la scène. Un retour étape par étape, entre pragmatisme et opportunisme.
En ce mois de juillet 2021 plus que jamais, Bujumbura est un port en eau profonde. Avec l’arrivée de la saison humide ces derniers mois, les eaux du lac Tanganyika sont montées de deux mètres, augmentant d’autant le tirant d’eau de l’unique interface portuaire du Burundi. Ce qui est généralement perçu comme une bonne nouvelle pour un port côtier, prêt à payer très cher pour gagner en profondeur, est plutôt vécu comme une possible catastrophe dans un port lacustre. « Nous sommes confrontés à des vagues énormes qui abîment nos infrastructures. Et nous risquons de voir nos terre-pleins inondés », craint Bonaventure Sinzobakwira, directeur général de Global Port, unique opérateur sur le terminal de Bujumbura depuis 2012. Ne restent aujourd’hui qu’une soixantaine de centimètres de sécurité entre le niveau des eaux du lac et celui des quais. « Le risque de voir le port contraint d’arrêter ses activités est réel », poursuit-il.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Burundi : Évariste Ndayishimiye, le pari de l’ouverture
Un an après l’accession d’Évariste Ndayishimiye à la tête du pays, le Burundi commence à changer et tente de revenir sur le devant de la scène. Un retour étape par étape, entre pragmatisme et opportunisme.
Les plus lus – Économie & Entreprises
- Mines d’or au Mali : la junte place le CEO de l’australien Resolute en détention
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Comment Air France compense son absence des États du Sahel
- Chez Tunisair, la purge des dirigeants se poursuit et les pertes s’accumulent
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT