Algérie : retour de Lamamra, départ de Zeghmati… Les enseignements du remaniement ministériel

Le nouveau gouvernement est marqué par l’arrivée de Ramtane Lamamra et la sortie du ministre de la Justice Belkacem Zeghmati.

Ramtane Lamamra, le 20 mars 2019 à Berlin, en Allemagne, lors de sa tournée diplomatique. © Thomas Imo/Photothek via Getty Images

Ramtane Lamamra, le 20 mars 2019 à Berlin, en Allemagne, lors de sa tournée diplomatique. © Thomas Imo/Photothek via Getty Images

Publié le 8 juillet 2021 Lecture : 3 minutes.

Le nouveau gouvernement algérien nommé le 7 juillet s’est départi de l’un des visages de la répression contre les manifestants du Hirak, avec le départ du ministre de la Justice Zeghmati. Le remaniement a également été marqué par le retour aux Affaires étrangères de Ramtane Lamamra, un proche du président déchu Boutefika.

En 2019, alors que le pouvoir est confronté aux premières manifestations populaires contre le cinquième mandat de Bouteflika, Ramtane Lamamra intègre le gouvernement de transition et entame immédiatement une tournée en Russie, en Italie et en Allemagne pour les convaincre de soutenir le pouvoir en place.

Au correspondant de l’Agence algérienne de presse (APS) à Rome, il affirme que « ceux qui observent de loin notre réalité ont l’impression qu’il se développe une situation potentiellement porteuse de risques. L’Algérie, connue pour être exportatrice de paix, de stabilité et de sécurité rassure ses partenaires étrangers sur le fait que ce moment privilégié de notre histoire se passe en famille ». L’ancien ministre des Affaires étrangères de 2013 à 2017 avait déjà  loué « la transparence » du scrutin ayant conduit au quatrième mandat de Boutefilka en avril 2014.

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