RDC – Nationalité des candidats à la présidentielle : avis de tempête sur l’Union sacrée

Un projet de loi visant à n’autoriser la candidature à la présidentielle qu’aux seuls Congolais nés de père et de mère congolais a été déposé au Parlement. La majorité de Félix Tshisekedi se déchire sur le sujet.

Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi. © Photomontage/ Photos : Vincenzo Pinto/AP/SIPA ; JOHANNA DE TESSIERES /COLLECTIF HUMA

Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi. © Photomontage/ Photos : Vincenzo Pinto/AP/SIPA ; JOHANNA DE TESSIERES /COLLECTIF HUMA

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Publié le 9 juillet 2021 Lecture : 4 minutes.

« Pour des raisons de loyauté et de fidélité à la nation congolaise, l’exercice de la fonction de président de la République, de président de l’Assemblée nationale et du Sénat n’est réservé qu’aux seuls Congolais nés de père et de mère ». Cette disposition, qui figure dans l’article 24 d’une proposition de loi initiée par un ancien candidat à la présidentielle de 2018, l’économiste Noël Tshiani, provoque de forts remous au sein de la majorité présidentielle.

Le texte, en passe de faire son chemin jusqu’à l’Assemblée nationale, suscite une violente controverse depuis plusieurs semaines, d’autant qu’il propose d’étendre ce « verrouillage » de la fonction présidentielle à une série d’autres hautes responsabilités, notamment celles de Premier ministre, de président de la Cour constitutionnelle et même aux généraux de l’armée congolaise.

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