Tunisie : violences, insultes, plaintes… Chamboule-tout à l’Assemblée
De véritables scènes de foire ternissent les rangs de l’hémicycle et bouleversent le calendrier politique.
La scène politique tunisienne connait des relents de mauvais sitcom. Après des vagues d’unions et de désunions qui composent et décomposent régulièrement l’arène des blocs parlementaires, ce sont désormais les violences qui s’invitent sporadiquement au sein de l’hémicycle.
La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, en a fait les frais le 30 juin en pleine séance plénière. En cause : une divergence de vue autour de l’accord pour l’ouverture d’un bureau du fonds du Qatar pour le développement en Tunisie. Giflée et bousculée par le leader de la coalition Al Karama Seifeddine Makhlouf et l’ex-député du même groupe, Sahbi Smara, elle a depuis reçu des soutiens quasi unanimes de la classe politique et de la société civile (Ligue des droits de l’homme, Association des femmes démocrates…).
Sanctions légères
Les deux hommes sont désormais soumis à la « peine maximale » prévue par le règlement intérieur de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), sur décision de son bureau le 5 juillet. Cela correspond à une simple privation de prise de parole durant trois séances consécutives. Une peine jugée légère par de nombreux observateurs face à de telles violences, par ailleurs passibles de poursuites judiciaires.
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