RDC : entre « congolité » et « nationalité », la loi de la division

Une proposition de loi réservant l’accès à la magistrature suprême aux seuls candidats nés de père et de mère congolais agite la sphère politique en RDC. Au point de faire tanguer la majorité.

 © Kash

© Kash

  • Kash

    Caricaturiste, bédéiste et peintre congolais installé à Kinshasa.

Publié le 12 juillet 2021 Lecture : 1 minute.

La proposition de loi initiée par Noël Tshiani, candidat à la présidentielle de 2018, et portée par le député Nsingi Pululu, transfuge du Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila, a provoqué une levée de boucliers tant dans le microcosme politique que dans le cercle des partenaires étrangers, qui en appellent à la sagesse des élus congolais.

Qualifiée de « discriminatoire » ou d’« anticonstitutionnelle » par ses adversaires, cette proposition de loin a pour but de ne laisser accéder à la fonction présidentielle que les citoyens nés de père et de mère congolais. Moïse Katumbi, dont le père était grec, se sent personnellement visé, et a mis son mouvement politique sur le pied de guerre, promettant de tout faire pour barrer la route au texte à l’Assemblée. Quitte même à claquer la porte de l’Union sacrée, la majorité constituée autour de Félix Tshisekedi.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

En RDC, la loi Tshiani se réinvite dans le débat

RDC : au cœur du premier cercle de Moïse Katumbi 

Contenus partenaires