Ce que TotalEnergies veut faire en Afrique : un nouveau nom pour de nouvelles ambitions ?
Situation au Mozambique et en Ouganda, projets d’exploration, ambitions dans les énergies renouvelables… Le patron Afrique subsaharienne de TotalEnergies, Nicolas Terraz, a répondu à nos questions
Aux manettes de la branche exploration et production de TotalEnergies au sud du Sahara depuis juillet 2019, ce fidèle du PDG Patrick Pouyanné a dû affronter les perturbations logistiques et économiques de la pandémie de Covid-19, qui ont entraîné de fortes fluctuations des cours du brut, mais aussi la situation sécuritaire au Mozambique, qui l’a obligé à suspendre son mégaprojet gazier situé dans le nord du pays. Sans oublier la désaffection de ses partenaires financiers à l’égard de ses activités extractives, notamment en Ouganda.
Jeune Afrique : Le PDG du groupe, Patrick Pouyanné, avait annoncé à la mi-2020 une réduction des budgets. Quelles sont aujourd’hui les ambitions de TotalEnergies dans l’exploration et le développement de projets en Afrique ?
Nicolas Terraz : En 2020 et au début de l’année 2021, nous nous sommes mobilisés pour assurer la continuité de nos opérations afin de poursuivre les projets déjà lancés. En Angola, où nous restons le premier opérateur, nous avons démarré la production de Zinia phase 2, un projet à cycle court raccordé à l’unité de production flottante FPSO Pazflor. Au Nigeria, nous poursuivons le projet d’Ikike et participons au septième train de liquéfaction de Nigeria LNG.
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