Cameroun : Paul Biya attendu de pied ferme en Suisse par les activistes de la diaspora

Deux ans après son dernier séjour à l’étranger, le président camerounais est reparti le 11 juillet à Genève. Déjà, les opposants de la diaspora s’organisent pour perturber la quiétude de son séjour.

Le président camerounais Paul Biya à l’ONU, New York, le 22 septembre 2017. © Stephanie Keith /REUTERS

Le président camerounais Paul Biya à l’ONU, New York, le 22 septembre 2017. © Stephanie Keith /REUTERS

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Publié le 13 juillet 2021 Lecture : 2 minutes.

Le dispositif a été mis en œuvre à la dernière minute. Aéroports du Cameroun (ADC) n’a lui-même été prévenu qu’au petit matin du dimanche 11 juillet. Au pied levé, les responsables d’ADC ont dû annoncer aux compagnies desservant Yaoundé que l’espace aérien allait être fermé pendant deux heures, à la mi-journée, le temps que l’avion du président Paul Biya (accompagné de son épouse, Chantal) décolle pour Genève, en Suisse.

Invités à l’aéroport pour faire leurs adieux au président en partance pour des vacances helvétiques, les patrons d’institutions sont eux aussi tombés du lit pour ne pas courir le risque d’arriver après le « chef » à l’aéroport. Les piétons ou automobilistes ordinaires qui effectuaient une course en ville ont attendre, au fond d’une ruelle, sous la menace des soldats de la Garde présidentielle, le passage de l’interminable cortège de cylindrées présidentielles, l’itinéraire routier emprunté ayant été interdit à la circulation pendant deux heures. Sur les toits, des tireurs surveillaient le parcours à la jumelle.

Les anti-Biya battent le rappel

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