Abdelmadjid Tebboune : une « nouvelle Algérie » en trompe-l’œil
Mise à jour de l’assemblée, remaniement ministériel, libération de prisonniers d’opinion… La « nouvelle Algérie » promise par Tebboune est-elle enfin là ?
« Un pas décisif pour le redressement global du pays. » C’est ainsi que le président Tebboune a qualifié le scrutin législatif qui s’est tenu en juin dernier, en ce jour du 59e anniversaire de l’indépendance algérienne. Boudé par plus de trois Algériens sur quatre, il a précédé la formation d’une nouvelle législature, promesse annoncée par Abdelmadjid Tebboune en février dernier.
Lors d’une allocution télévisée le 18 février, le président avait dressé les grandes lignes de sa feuille de route pour bâtir une « nouvelle Algérie ». Parmi les mesures annoncées, la dissolution de l’Assemblée populaire nationale, ultime héritage de l’ère Bouteflika. Dans une volonté de réforme apparente, le successeur d’Abdelaziz Bouteflika avait aussi promis un remaniement ministériel, ainsi que la libération de détenus d’opinion, alors que le Hirak soufflait sa deuxième bougie avec plus de 70 de ses soutiens derrière les barreaux.
Plusieurs mois plus tard, la nouvelle assemblée élue et le nouveau gouvernement constitué, le président Tebboune a-t-il enfin lancé la « nouvelle Algérie » qu’il avait promise ?
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