Emploi et formation : l’Afrique passe à l’heure helvétique
En Suisse, l’enseignement professionnel est traditionnellement une filière valorisée que beaucoup de jeunes choisissent et qui ne ferme pas la porte à des études généralistes. Un modèle jugé adapté à de nombreux pays africains.
Suisse-Afrique : l’heure H
Décidé à resserrer les liens avec le continent pour profiter de ses possibilités, Berne a défini une nouvelle stratégie subsaharienne – et des zone prioritaires – pour les trois années à venir.
Sur sa page LinkedIn, il ne fait pas mention de sa formation. Pourtant, avant d’être diplômé de la prestigieuse université d’Oxford et de devenir l’un des plus importants patrons du secteur bancaire, Sergio Ermotti a été apprenti. Le dirigeant suisse de 61 ans, qui a piloté pendant neuf ans la banque UBS et préside désormais le groupe d’assurance Swiss Re, est le produit du système éducatif helvétique qui valorise la formation professionnelle tout autant que les filières générales.
« En Suisse, deux tiers des jeunes choisissent la voie professionnelle et l’apprentissage ne veut pas dire que l’élève s’arrête à sa formation pratique. Le système est perméable entre les voies généraliste et professionnelle », explique Dercio Afonso Da Silva, responsable Afrique au sein du Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (Sefri).
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Suisse-Afrique : l’heure H
Décidé à resserrer les liens avec le continent pour profiter de ses possibilités, Berne a défini une nouvelle stratégie subsaharienne – et des zone prioritaires – pour les trois années à venir.
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan