Tragique première

Un avion de la compagnie nationale s’est écrasé peu après le décollage près de l’aéroport de Tamanrasset.

Publié le 12 mars 2003 Lecture : 1 minute.

Cent deux morts, dont quatre-vingt-quinze Algériens (y compris les six membres d’équipage) et sept touristes français, et un seul rescapé dans un état critique : tel est le bilan, à l’heure où nous mettons sous presse, du crash d’un Boeing 737-200 d’Air Algérie, le jeudi 6 mars, dans le Sahara algérien. En outre, trois personnes – un Algérien, un Français et un Tunisien ont par bonheur raté l’avion.
Le drame est intervenu peu après 15 heures dans les environs de l’aéroport de Tamanrasset. L’appareil, qui effectuait un vol régulier, devait faire escale à Ghardaïa pour y déposer une cinquantaine de passagers avant de poursuivre sur Alger.
Le Boeing 737-200, qui est pourtant un appareil dit de la dernière génération, s’est écrasé juste après le décollage, a indiqué un porte-parole d’Air Algérie, qui s’est refusé à spéculer sur les causes du drame. Seule certitude : les conditions météorologiques ne sont pas en cause.
Il faudra attendre les résultats des enquêtes judiciaire et technique ordonnées par le chef du gouvernement Ali Benflis, qui a indiqué qu’il en suivrait personnellement le déroulement. Les ministres de l’Intérieur et des Transports se sont immédiatement rendus sur les lieux. Le Premier ministre a assuré que les conclusions de l’enquête seraient rendues publiques.

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