Algérie : quand les islamistes rejoignent l’opposition

Conscients que leur influence dans le jeu politique a décliné ces dernières années, le Mouvement pour la société et la paix et le Front de la justice et du développement tentent de retrouver de la hauteur dans le camp opposé à la majorité présidentielle.

Abderrazak Makri, le président du parti politique algérien MSP, participe à un rassemblement de campagne avec ses partisans à Alger, le 8 juin 2021. © RYAD KRAMDI/AFP

Abderrazak Makri, le président du parti politique algérien MSP, participe à un rassemblement de campagne avec ses partisans à Alger, le 8 juin 2021. © RYAD KRAMDI/AFP

Publié le 17 juillet 2021 Lecture : 4 minutes.

Largement boycotté, le scrutin législatif du 12 juin dernier a été aussi marqué par une perte de vitesse de la mouvance islamiste qui n’a pas pu s’imposer comme première force politique du pays.

Quinze jours auparavant, le président du Mouvement pour la société et la paix (MSP), Abderrazak Makri, se montrait pourtant confiant sur ses chances de rafler la majorité des voix des électeurs, allant jusqu’à dévoiler son ambition de devenir Premier ministre et de voir le poste de président de l’Assemblée nationale, troisième personnage du pays, dévolu à un membre de sa formation.

« Nous voulons être au pouvoir, pas sa façade »

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