E-commerce : Sokowatch veut battre Jumia en Afrique de l’Ouest
La plateforme Sokowatch, présente au Kenya et au Rwanda, mise sur le commerce informel et cible la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
Depuis Kigali où il est installé, Daniel Yu, DG et fondateur de Sokowatch, pense pouvoir devancer son concurrent Jumia en s’adaptant aux contraintes et aux spécificités des marchés africains. Jumia, souvent surnommé, à tort selon Yu, l’« Amazon de l’Afrique » n’aurait pas les capacités de répondre correctement aux besoins de la vente de détail sur le continent.
Les objectifs ouest-africains de l’entreprise, très présente au Kenya, ainsi qu’en Tanzanie et en Ouganda, sont bien définis. Elle s’implantera au Sénégal en 2022 et en Côte d’Ivoire d’ici à la fin de l’année. Cette dernière mission est déjà en cours : l’entreprise a créé une filiale et compte déjà des employés sur place. La plateforme dessert à ce jour près de 24 000 détaillants, dans quatre pays est-africains (Kenya, Rwanda, Tanzanie et Ouganda).
Sokowatch, un modèle plus adapté ?
Pour pouvoir passer une commande en ligne chez son concurrent, note le management de Sokowatch, plusieurs conditions doivent être remplies : le client doit d’abord avoir un téléphone suffisamment puissant pour se connecter. Il doit ensuite avoir une adresse facilement identifiable pour pouvoir être livré. Enfin, quand la commande arrive il faut qu’il puisse payer tout de suite, en liquide de préférence.
Un scénario totalement irréaliste pour Daniel Yu, excepté dans le cas de l’élite urbaine de ces pays.
Sokowatch garantit la livraison dans la journée
Daniel Yu estime que Sokowatch est – à l’inverse – parvenu à identifier les réels besoins des consommateurs. Selon lui, les clients africains veulent principalement des produits de première nécessité, non périssables, comme par exemple le riz, le maïs, la farine, le sucre ou encore le savon.
Bien s’informer, mieux décider
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