Togo, Côte d’Ivoire, Burkina Faso : ce que le changement climatique va coûter aux travailleurs africains
Agriculteurs, ouvriers, maçons… Selon un rapport de l’Organisation mondiale du travail (OMT), les fortes chaleurs exacerbées par le changement climatique coûteront cher aux « cols bleus » africains.
49,6°C à Marrakech à la mi-juillet, selon les estimations de la direction générale de la météorologie. Après le Canada et les États-Unis, c’est au tour de l’Afrique du Nord de subir une vague de chaleur sans précédent.
Dans les villes marocaines, le mercure pourrait dépasser les 50 degrés, « une première pour le pays », indique l’organisme rattaché au ministère marocain de l’Équipement, du Transport, de l’Infrastructure et de l’Eau. Cela représente un écart de cinq à douze degrés par rapport à la normale saisonnière.
Si ces vagues de chaleur sont pour l’heure exceptionnelles, elles risquent de se normaliser dans les années à venir, aggravant les conditions de vie et de travail. En témoigne l’étude Working on a warmer planet (Travailler sur une planète plus chaude) réalisée par l’Organisation mondiale du travail (OMT). Cette étude prend en compte quatre secteurs clés : l’agriculture, l’industrie, la construction et les services.
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