Le dopage enfin disqualifié
Le mouvement sportif s’engage à mettre en application un code « contraignant » d’ici aux jeux Olympiques d’Athènes de 2004.
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La bataille contre le dopage dans le sport est entrée « dans sa phase effective » et sera désormais planétaire. Le mouvement sportif (Comité international olympique, fédérations internationales, comités nationaux olympiques, organisations nationales antidopage et organisateurs de manifestations sportives) a adopté, le 5 mars à Copenhague, au Danemark, le principe d’un code mondial « contraignant ». Les sportifs se sont engagés à mettre ce code en application au plus tard le premier jour des jeux Olympiques d’Athènes, en 2004. Quarante-sept pays et deux organisations ont déjà signé la déclaration de Copenhague, vingt-trois États ont promis de le faire.
Dans une interview au quotidien français L’Équipe, le Canadien Richard Pound, président de l’Agence mondiale antidopage (AMA), commente ainsi cet accord : « C’est un succès, mais c’est seulement une base de départ pour l’Agence, qui doit encore recevoir l’approbation du reste du monde. Mais je ne suis pas inquiet, car le plus dur était de mettre la machine en route. […] Avant 1999, date de la création de l’AMA, le dopage n’intéressait que quelques personnes dans le monde du sport. […] Aujourd’hui, avec la déclaration du code, notre lutte est d’ampleur mondiale. […] Le sport a enfin gagné. »
L’étape décisive a été le compromis auquel l’AMA est parvenue en décembre dernier, pas seulement avec la Fédération internationale de football association (Fifa), mais aussi avec tous les sports d’équipe : ils représentent 684 millions de sportifs. Comme dit Richard Pound, « ce n’est pas rien ».
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