L’heure du cloud africain a-t-elle sonné ?

Alors que le marché des datacenters accélère sur le continent, l’enjeu pour les investisseurs du secteur est de convaincre le maximum d’acteurs économiques des bienfaits de la dématérialisation.

Le bâtiment qui utilise 1,5 mégawatt d’énergie pour alimenter ses 400 armoires de serveurs est le quatrième du genre qu’implante en Afrique le groupe dirigé par Robert Mullins. © Getty

Le bâtiment qui utilise 1,5 mégawatt d’énergie pour alimenter ses 400 armoires de serveurs est le quatrième du genre qu’implante en Afrique le groupe dirigé par Robert Mullins. © Getty

QUENTIN-VELLUET_2024

Publié le 22 juillet 2021 Lecture : 4 minutes.

Héberger les données de l’entreprise à l’extérieur de ses murs n’est pas encore perçu comme naturel ou facile d’accès pour les décideurs africains.

C’est du moins ce que conclut une étude menée par le cabinet de conseil international EY sur l’informatique dématérialisée (ou cloud computing) en Afrique, entre septembre 2020 et mars 2021, auprès de 89 entreprises enregistrant 10 millions d’euros de chiffre d’affaires minimum. Si 75 % du panel interrogé confirme avoir recours au cloud, les usagers se contentent généralement d’une utilisation basique de cette technologie.

Outils bureautiques plutôt qu’hébergement de données

Les recours aux logiciels en tant que services (Software as a service ou Saas) comme Microsoft 365, spécialisé dans les outils de bureautique, ou le logiciel de gestion de clients SAP, sont plus courants que l’hébergement de données à distance, qui requiert la définition de véritables stratégies à long terme. Sur ce point, les entreprises privées sont plus avancées que les administrations publiques.

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