Grands crus par correspondance

Si vous n’habitez pas près d’un bon caviste et cherchez à acquérir de bonnes bouteilles, une solution efficace : l’achat à distance.

Publié le 12 mars 2003 Lecture : 2 minutes.

Des chais bordelais qui contiennent plus de trois millions de bouteilles, sagement rangées dans leurs caisses en bois. Impressionnant ! Pendant quelques minutes, le visiteur reste bouche bée d’admiration, impressionné par la quantité. Puis, son oeil relève les noms sur les caisses et là, l’oenophile se réveille, rêvant de goûter ces crus plus ou moins grands, mais aux noms généralement fort connus et réputés. Nous sommes chez Patrick Bernard. Ce fils et petit-fils de négociant bordelais a vu avant tout le monde l’avenir de la vente à distance avec commandes par téléphone, courrier, fax et très vite Internet. Et s’est lancé, avec audace, dès le début des années quatre-vingt, dans la distribution de grands crus auprès des particuliers. Aujourd’hui, Millésima est le leader de la vente des grands vins par correspondance. L’entreprise compte quarante mille clients en France et dans dix autres pays d’Europe. Simples et séduisants, les catalogues sont édités dans toutes les langues afin que les amateurs puissent commander d’Allemagne, d’Autriche, de Belgique, d’Espagne, de Grande-Bretagne, d’Irlande, d’Italie, du Luxembourg, de Suisse et du Portugal. Et remplir leur cave avec les meilleurs vins, de Bordeaux surtout, mais aussi les grands classiques de la vallée du Rhône ou de Bourgogne. Sans oublier les quelques crus étrangers, eux aussi des valeurs sûres. Pour les crus classés comme pour les crus bourgeois, le vignoble bordelais est à l’honneur : l’achat direct au château, et souvent en primeur, permet de faire de jolies affaires. Après dégustation, voici quelques conseils pour les amateurs : n’abusez pas des 2000 qui sont surcotés (plus 20 % à 30 %) et pas forcément plus intéressants que les autres millésimes. Laissez-les à ceux qui sont sensibles au triple zéro. Pariez sans hésiter sur les 1998, généralement nettement moins chers et souvent bien supérieurs : plus de concentration et de matière leur confère un potentiel de vieillissement important. Bien sûr, regardez avec insistance vers les crus bourgeois, dont certains mériteraient d’être classés comme sociando-mallet et haut-marbuzet (bien souvent au prix des grands crus) et d’autres, de qualité supérieure, requièrent toute l’attention des amateurs. Surtout, n’hésitez pas à profitez des offres spéciales sur les 1997, prêts à boire et, pour nombre d’entre eux, fort agréables. Trois caisses pour le prix de deux ! Certes ce n’est pas le millésime du siècle, mais le plaisir est au rendez-vous. En attendant, vous pouvez commencer par feuilleter le catalogue. C’est gratuit !

Millésima : tél. : (+ 33) 5 57 808 808, www.millesima.com

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