Filière bulgare

Publié le 12 mars 2003 Lecture : 1 minute.

Les conflits en cours en Côte d’Ivoire et en Centrafrique font le bonheur de l’industrie d’armement bulgare, qui n’hésite d’ailleurs pas à traiter avec les deux camps. Les armes destinées aux forces gouvernementales sont directement acheminées à Abidjan et à Bangui par avion ou par bateau. Celles qui sont achetées pour le compte des rebelles transitent, en revanche, par certains pays voisins. Les vendeurs exigent le « paiement anticipé » du matériel que les acquéreurs s’engagent « à ne pas réexporter sans l’accord préalable des autorités bulgares ». À en croire un spécialiste, les prix proposés par ces dernières pour l’achat d’armes neuves sont actuellement parmi les plus compétitifs du marché. Selon le descriptif d’une facture pro forma (voir fac-similé), un fusil d’assaut AK-47 de 7,62 mm coûte 140 dollars (103 200 F CFA), un mortier de 82 mm, 6 700 dollars, un lance-roquettes antichar RPG 7 v, 980 dollars, et une grenade offensive, seulement 8 dollars.

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