Brahimi et Youssoufi pressentis
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Kofi Annan ne se fait plus guère d’illusions quant aux intentions américaines dans la crise irakienne et consacre désormais tous ses efforts au « jour d’après » (voir pp. 23). Autrement dit à la gestion du pays au lendemain de l’intervention américaine. Secrétaire général adjoint et porte-parole de l’ONU, la Canadienne Louise Fréchette a été chargée de préparer un plan post-Saddam, qui pourrait s’inspirer de celui appliqué, en 1999, au Timor-Oriental (mise en place d’une administration provisoire, sous contrôle international). Elle s’est aussitôt mise en quête d’une personnalité arabe consensuelle capable de diriger ladite administration. Le nom de l’Algérien Lakhdar Brahimi a été évoqué par le Times, de Londres, mais l’envoyé spécial du secrétaire général en Afghanistan a fermement démenti. Trois anciens Premiers ministres ont également été pressentis : le Marocain Abderrahmane Youssoufi, le Jordanien Abdelkarim Kabariti et l’Égyptien Abdelaziz Hijazi.
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