Pegasus : Macron, Mohammed VI et les grandes oreilles
Alors que le Maroc a démenti utiliser le logiciel israélien Pegasus, le numéro du président français est apparu dans l’enquête. Pas sûr, pour autant, que l’affaire débouche sur une crise entre Rabat et Paris…
Nouveaux rebondissements dans le scandale Pegasus : le 18 juillet, la plateforme Forbidden Stories, l’ONG Amnesty International et un consortium de médias, composé entre autres du Monde, du Guardian, de Radio France ou encore du Washington Post, a publié une série d’articles au sujet du logiciel espion commercialisé par l’entreprise israélienne NSO qui servirait à surveiller des opposants, des militants et des journalistes du monde entier, mais aussi des diplomates, des figures politiques de premier plan et des chefs d’État en infiltrant leur téléphone portable.
Problème : dans la liste des 50 000 numéros sélectionnés par les clients de NSO, figurent près de 1 000 Français, dont le fondateur de Mediapart, Edwy Plenel, la journaliste de L’Humanité Rosa Moussaoui, le polémiste Éric Zemmour et même… le président Emmanuel Macron. Des personnalités qui seraient, selon les enquêteurs, toutes surveillées par les services de renseignement marocains.
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