Un parcours atypique
Étudiant à Sciences-Po
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Licencié en droit privé de l’université de Yaoundé-II, Romuald, Camerounais de 27 ans, est actuellement étudiant à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences-Po). Un parcours qu’il aime à qualifier d’atypique : « Je ne me considère pas vraiment comme étudiant : Sciences-Po n’est qu’une étape sur ma route. » Son objectif : « Faire de la politique, pour être au service des populations ». Après avoir obtenu sa licence, il est pendant trois ans « consultant en droit et en régulation des conflits » au sein d’une ONG de Yaoundé. Mais l’envie le prend d’intégrer « cette grande école qui forme les décideurs d’un pays » : « Le jour où j’ai dit que j’allais postuler, on m’a dit que je n’y arriverais jamais. Lorsque j’ai été reçu, j’ai constaté avec plaisir que la formation que j’avais reçue en Afrique était bonne. » Avec une bourse de 2 000 euros, il s’en sort tant bien que mal : « C’est difficile d’être loin de sa famille, mais il faut regarder ce que l’on y gagne. » À sa sortie, au mois de juin, il postulera dans une organisation internationale, avec pour objectif de revenir travailler en Afrique. Confiant dans l’avenir, Romuald conclut : « La France n’a pas besoin de moi, tout ce qu’elle pouvait faire, c’était me former. »
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise