Ronaldo, Scarface, El Kaizer… à la rencontre des béliers de combat algériens

D’abord concentrée dans l’est du pays, la pratique de la béliomachie séduit aujourd’hui des Algériens de tout âge à travers le pays. Reportage à Béjaïa.

Hamza, 40 ans, éleveur comme son père, en compagnie de Rocky. © Arezki Said

Hamza, 40 ans, éleveur comme son père, en compagnie de Rocky. © Arezki Said

Publié le 25 juillet 2021 Lecture : 6 minutes.

Un terrain vague coincé entre une plage et une route à grande circulation avec une immense foule de jeunes gens venus, pour la plupart, à moto. En ce mois de juillet, une fois n’est pas coutume, il ne s’agit nullement de deux équipes locales qui se disputeraient un ballon de foot. Que nenni.

Le clou du spectacle est un combat que se livrent deux béliers aux énormes cornes sous les clameurs et les vivats de la nombreuse et juvénile assistance. « Gladiateur », à la toison noire, affronte « Rocky » dont la queue, les pattes et le crâne sont teints d’un henné rouge vif.

Le combat est lancé. Les deux bêtes prennent leur élan et se ruent l’une contre l’autre. Le choc des têtes cornues s’entend de très loin. Outre les deux combattants et l’arbitre, seuls les propriétaires des béliers ont le droit de poser le pied sur le ring sablonneux.-

Du quartier au championnat national

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