Tunisie : que sont devenus les bijoux des beys ?
Bijoux, décorations, tableaux… Le mystérieux destin du patrimoine des beys après l’avènement de Bourguiba suscite toujours autant de fantasmes.
Le 25 juillet 1957, en début de soirée, une délégation se présente au palais beylical de Carthage, l’actuelle Beït El Hikma, et signifie au souverain régnant Lamine Bey que la Constituante vient de proclamer à l’unanimité la République. Quand Lamine Bey quitte le palais, vêtu d’une simple jebba de lin blanc, la Tunisie tourne la page de la monarchie beylicale instaurée il y a deux siècles et demi.
Une fin de règne inéluctable, d’autant que le pays, qui venait d’obtenir son indépendance en 1956, aspirait à la modernité, ou en tout cas à un autre système politique.
Des descendants des beys assurent que les parures et les joyaux ont été détournés par Wassila Bourguiba
Pour certains, c’était le début de temps nouveaux, pour d’autres, un saut dans l’inconnu : c’est le cas des membres de la famille beylicale dont certains ont été mis aux arrêts et traités sans ménagement. Une attitude qui sera reprochée à Bourguiba, devenu président de la République après avoir juré fidélité au bey dont il était le dernier Premier ministre.
Chasse au trésor
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