Les États-Unis au bord de la crise d’énergie
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The New York Review of Books Bimensuel, États-Unis L’économie américaine est sur une mauvaise pente. Le budget fédéral, dont l’excédent augmentait régulièrement à la fin des années quatre-vingt-dix, connaît maintenant un déficit croissant. Les États-Unis, qui cumulaient une monnaie forte et une dette nationale en diminution, affichent aujourd’hui un déficit budgétaire à long terme, une devise qui s’affaiblit et une dette nationale qui croît régulièrement. L’énorme déficit extérieur de l’Amérique exige des apports de capitaux de plus de 1 milliard de dollars par jour. Auparavant, ces derniers étaient assurés, en grande partie, par les investissements étrangers, attirés par la force de notre économie, de notre monnaie, ainsi que par la rigueur de nos marchés. Mais ce flux s’est largement tari, faisant chuter le dollar et multipliant les risques pour la santé économique du pays.
La dépendance de l’Amérique à l’égard du pétrole étranger et le manque de fiabilité des sources aggravent notre déficit commercial. La sécurité nationale exigerait plus de modération, mais aucune administration, démocrate ou républicaine, n’a été capable de proposer une politique réaliste de réduction de la consommation. Nombre d’Américains semblent prêts à faire une guerre préventive pour protéger leur pays de l’Irak, mais pas à prendre les dispositions très simples qui permettraient de prévenir une crise de l’énergie à peu près certaine.
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