Les promesses de Monsanto

Publié le 11 février 2003 Lecture : 1 minute.

Régulièrement mis en accusation, le semencier américain Monsanto a publié une charte dans laquelle il promet de « faire bénéficier les agriculteurs sans ressources du Tiers Monde de la connaissance et des avantages de toutes les formes d’agriculture, afin de contribuer à la sécurité alimentaire et à la protection de l’environnement ».
Comme il n’est pas évident pour le consommateur lambda de connaître la composition de ce qu’il mange et de savoir si cela est conforme aux prescriptions alimentaires de sa religion, Monsanto déclare « respecter les préoccupations d’ordre religieux, culturel et éthique dans le monde en n’utilisant pas de gènes issus de l’homme ou de l’animal dans ses produits agricoles destinés à l’alimentation humaine ou animale ».
Mais où sont cultivés les OGM ? Selon Philippe Morau, responsable du bureau de Monsanto qui couvre l’Afrique francophone, le Ghana et l’Océan indien à partir de Dakar, il n’y a « pas le moindre essai » de culture transgénique dans cette zone. En effet, dit-il, « le protocole sur la biodiversité prévoit que chaque pays ait élaboré une réglementation au sujet des OGM avant de se lancer dans une expérimentation. La Côte d’Ivoire s’y était attelée, mais son effort a été stoppé par le coup d’État de décembre 1999. Le Mali et le Burkina y travaillent à travers leur comité de biosécurité. »

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