Le prix du sauvetage
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Selon les milieux boursiers tunisiens, le plan de sauvetage du groupe de distribution Batam, placé sous administration judiciaire le 5 octobre, prévoirait d’utiliser les fonds propres (32 millions de dinars) pour rembourser ses dettes. Ce serait évidemment une très mauvaise opération pour les actionnaires, mais un soulagement pour les salariés, une bonne partie des emplois étant ainsi sauvés. La recapitalisation du groupe se fera, si tout va bien, par un apport d’argent frais – il faudra trouver au moins 37 millions de dinars, dont 20 millions pour Hela Batam (électroménager) et 10 millions pour Bonprix (alimentation) -, mais aussi par la consolidation, le rééchelonnement ou l’abandon d’une partie des créances détenues par les banques et les fournisseurs. Une autre partie devrait être convertie en capital. Les autres sociétés du groupe, une dizaine, devraient être liquidées ou cédées.
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