Du bon usage des SMS

Publié le 11 février 2003 Lecture : 1 minute.

Il est 14 heures au Cap, en Afrique du Sud. Le téléphone portable d’Avril Skiffers sonne, puis affiche une petite enveloppe lui indiquant la réception d’un message. C’est un SMS, c’est-à-dire un message écrit. « Prenez votre Rifafol maintenant. » Avril n’est pas surprise, elle reçoit le même tous les jours à la même heure. Et pour cause. Avril souffre de la tuberculose et doit suivre un traitement draconien pendant six mois. C’est à une heure précise et à raison de vingt-deux jours par mois qu’elle doit avaler sa dose de médicament. Difficile donc d’être ponctuelle, même avec la meilleure volonté du monde. Une difficulté que le docteur David Green a comprise. En janvier 2002, ce médecin de la ville du Cap achète un ordinateur de seconde main, télécharge des logiciels gratuits sur Internet, loue un espace bon marché sur un serveur et le tour est joué. Un dollar cinquante, c’est la somme mensuelle que doit verser le patient qui souhaite recevoir ces pense-bêtes. Une somme bien dérisoire comparée à l’efficacité de ce service. Aujourd’hui, au Cap, ils sont une soixantaine de malades à en profiter, mais la majorité est encore contrainte de se rendre quotidiennement dans un centre de santé.

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