Crise en Tunisie : au cœur des discrètes discussions entre la France et les États-Unis
Le Quai d’Orsay et le département d’État américain ont mis au point un « gentleman’s agreement confidentiel », qui comprend une série de propositions de sortie de crise.
Eux aussi ont été surpris dès le 25 juillet 2021 par la décision du président tunisien Kaïs Saïed de s’arroger tous les pouvoirs, de geler l’activité de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et de démettre le chef du gouvernement Hichem Mechichi. Eux, ce sont les partenaires internationaux du pays qui ont d’abord misé sur la prudence. En coulisses, le Quai d’Orsay et le département d’État américain – qui avaient apporté leur soutien à la révolution tunisienne – ont eu de nombreuses discussions, afin d’élaborer une proposition de sortie de crise en onze points.
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